LIGUE NATIONALE POUR LA LIBERTE DES VACCINATIONS

FRENCH NATIONAL LEAGUE FOR LIBERTY IN VACCINATION

COURT HEARING AGAINST THE HEPATITIS B VACCINE
JULY 1998

DEPOT DE PLAINTE CONTRE LE VACCIN "ANTI HEPATITE B."
JUILLET 1998

Approximately 15000 people belonging to 15 associations will be represented in a Paris court in a hearing against the people responsible for the Hepatitis B vaccine. Only a part of this text is yet translated into English (more will follow) and it is only people living in French territory who can file similar pleas. Please contact the webmaster if you can offer help with this or other translations. Environ 15000 personnes regroupées en 15 associations sont devant le tribunal de Paris contre les personnes responsable du vaccin Hépatite B. Ce texte n’est pas traduit en anglais car il est très long et concerne seulement les gens vivant sur le territoire français. Merci de contacter le webmaster si vous pouvez nous aider à traduire ce texte ou autres.
A plea has been accepted for hearing by the Chief of Examining Magistrates in Paris from 17 associations and 10 individuals. Anyone who is in a position to file a similar plea can help this case by adding to the numbers. In filing such a plea, you (or you on behalf of your children) must state that you live in France; that you have been vaccinated following misleading information (on the value of the vaccine, on its associated risks, on the legal obligation to accept it), and/or that you have suffered from a reaction to the vaccine; or that (not having accepted the vaccine) you have been subjected to pressure to accept it using misinformation or exaggerated publicized material. etc. Une plainte a été déposé à Paris par 17 associations et 10 personnes privées devant le doyen des juges d’instruction de Paris, cette plainte est acceptée, il serait utile que vous vous y joigniez pour augmenter le nombre des plaintes, il est impératif que vous (ou X de vos enfants) y ayez intérêt c’est a dire que vous viviez en France, au moins, et que vous (ou X de vos enfants) ayez, soit subit le vaccin en ayant été trompé sur sa valeur, son non risque, qu’on vous (ou X de vos enfants) ait fait croire qu’il était obligatoire, ou que vous (ou X de vos enfants) ayez subit des effets secondaires, ou que n’ayant pas été vacciné vous (ou X de vos enfants) ayez subi des pressions ou que vous (ou X de vos enfants) vous sentiez trompés par des publicités outrancières etc.
If you need more details please contact the president of the LNPLV : Jean-Marie Mora

The plea appears below. The French National League for Liberty in Vaccination, together with Christian COTTEN of the European Network for Life Politics, the instigator of this action, join with other associations which today represent more than 15000 people.

The act of filing your plea will entitle you to a hearing from the P.J. who welcomes your input, and that of all others in the same situation.

Our legal representatives are Maîtres POGAM and LOCATELLI who are already involved with the issue of HIV-contaminated blood.

English translation

Si vous avez des précisions à demander vous pouvez le faire par mon e.mail : Jean-Marie Mora

Vous trouvez ci dessous le texte de la plainte, la Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations avec Christian COTTEN du réseau Européen pour une politique de vie, l’initiateur de cette action, se sont regroupés avec des associations qui représentent aujourd’hui plus de 15000 personnes.

Le fait de se joindre à cette plainte peut vous conduire à être convoqué par la P.J. qui souhaiterait vous entendre à ce sujet, comme dans tout dépôt de plainte.

Nos avocats sont Maîtres POGAM et LOCATELLI déjà impliqués dans le dossier du sang contaminé par le virus HIV.


CI APRES DETAIL DE LA PLAINTE A MONSIEUR LE DOYEN DES JUGES D'INSTRUCTION DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS.

P L A I N T E

AVEC CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE

SOMMAIRE

LES SOUSSIGNÉS : 1

I. LA RAISON DE LA PLAINTE 5

II. LES FAITS 6

A LA SITUATION DE LA FRANCE FACE A PENDÉMIE DE L'HÉPATITE B 6

B LE CHOIX D'UNE POLITIQUE VACCINALE DE MASSE 7

a) En 1982 10

b) Un cas rapporté de Myélite aiguë après vaccination contre l'hépatite B dans PRESSE MÉDICALE 22 (40) 18 DÉCEMBRE 1993 10

c) En 1994 10

d) Le Docteur PERTUISET de l'American Hospital of Paris dans un courrier adressé aux patients le 28 JANVIER 1995 11

e) Le Professeur AUTRET du Centre Hospitalier Universitaire de TOURS interrogé le 29 AVRIL 1996 sur les effets neurologiques survenant après une vaccination contre l'hépatite B 11

f) En 1998 11

C SUR LA CAMPAGNE DE PUBLICITÉ DES VACCINS 12

* En 1993 12 * En 1994 et 1995 13

D LA DÉSINFORMATION SUR LES RISQUES ENCOURUS 14

1. A l'égard du public 15 2. À l'égard des médecins 16

E LA POSITION DES POUVOIRS PUBLICS ET DES LABORATOIRES FACE AUX RISQUES ENCOURUS. 18

A MONSIEUR LE DOYEN DES JUGES D'INSTRUCTION DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS.

P L A I N T E

AVEC CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE

LES SOUSSIGNÉS :

1. Monsieur Christian COTTEN, né le 9.5.1953 à COLOMBES(92), de nationalité française, Psychosociologue, agissant tant à titre personnel qu'en sa qualité de Président du RÉSEAU EUROPÉEN POUR UNE POLITIQUE DE VIE (REPV), 20 Rue Henri Martin 92100 BOULOGNE BILLANCOURT.

2. L’Association LIGUE NATIONALE POUR LA LIBERTÉ DES VACCINATIONS, 4 Rue Saulnier - 75009 PARIS, agissant par son Président, Monsieur Jean-Marie MORA, né le 25.04.1945 à ALGER, de nationalité française, Conseiller de Vente.

3. Madame Françoise JOËT, née le 17.03.1945 à VICHY (03), de nationalité française, Enseignante, agissant en sa qualité de Président de l'Association LIBERTÉ INFORMATION SANTÉ (ALIS), 19 Rue de l'Argentière - 63200 RIOM,

4. Docteur Jacques LACAZE, né le 19.12.1941 à TOULOUSE (31), Médecin, de nationalité française, agissant en qualité de professionnel de santé.

ET 15 AUTRES ASSOCIATIONS OU PERSONNES A TITRE INDIVIDUEL

Ayant pour Avocat Maître Sabine HUBIN-PAUGAM, Avocat au Barreau de PARIS, 25 Avenue de l'Observatoire 75006 PARIS, Tél. 01.43.26.70.84 - Fax. 01.43.26.70.76. - Vestiaire C. 757

Élisant domicile en son Cabinet

ONT L'HONNEUR DE VOUS EXPOSER CE QUI SUIT

I. LA RAISON DE LA PLAINTE

Suite à la campagne de vaccination contre l'Hépatite B mise en place par le Ministère de la Santé et les Laboratoires producteurs dudit vaccin, plus de 20 Millions de personnes ont été vaccinées en France depuis 1994 :

- soit parce qu'elles étaient obligées de le faire (personnels soignants, médecins, étudiants) ;

- soit parce qu'elles y ont été incitées de façon pressante (soit personnellement, soit pour leurs enfants).

Or, elles se trouvent aujourd'hui devant un risque grave contenu dans le vaccin et dont ont ne connaît pas encore l'ampleur.

Il s'agit d'effets secondaires qui peuvent être très graves puisqu'il s'agit notamment de troubles neurologiques pouvant aller jusqu'à la sclérose en plaques.

Ces personnes, médecins ou particuliers, ainsi que certaines Associations dont l'objet est notamment de s'occuper de la Santé, estiment avoir été victimes des Autorités Sanitaires et des Laboratoires qui ont volontairement dramatisé l'endémie de l'hépatite B en France en propageant de fausses informations sur son mode de contamination et son ampleur réelle.

Également, elles n'ont pas été informées lors de leur vaccination ou de la vaccination de leurs enfants et ne le sont toujours pas aujourd'hui, sur les éventuels effets indésirables graves des vaccins contre l'hépatite B.

Compte tenu des effets secondaires que les vaccins contre l'hépatite B peuvent avoir, elles estiment avoir été et être encore exposées à un grave danger pour leur intégrité physique qui aurait pu et aurait dû être évité.

II. LES FAITS

Le virus de l'hépatite B est un virus à ADN, dont la transmission est essentiellement parentérale (sanguine), sexuelle et périnatale.

Les sujets les plus exposés sont les toxicomanes et les personnels de santé soumis au risque d'inoculation avec du sang contaminé, les homosexuels (masculins), les hétérosexuels à partenaires multiples et les malades recevant du sang ou des dérivés du sang.

Introduits en Europe dès 1981, les premiers vaccins dirigés contre le virus de l'hépatite B dérivaient de plasmas humains. Puis, ils ont été progressivement remplacés par des vaccins produits par génie génétique ; ce sont des vaccins recombinants.

Trois vaccins contre l'hépatite B sont actuellement commercialisés en France : Gen Hevac B et l'HB-Vax Pasteur des laboratoires Pasteur Mérieux-MSD et Engerix B des laboratoires SmithKline Beecham.

A LA SITUATION DE LA FRANCE FACE A PENDÉMIE DE L'HÉPATITE B

La France est l'un des pays du monde les moins touchés par l'hépatite B.

L'incidence avoisine 5 à 10 cas pour 100.000 habitants (INSERM 8 JANVIER 1997 - Brice J et ai. BEH 1995; 17 :73-4)

La France ne recense qu'environ 100.000 porteurs chroniques de l'hépatite B et 8.000 nouveaux cas annuels (réseau national de santé public).

En comparaison avec les régions les plus touchées - Extrême Orient, Afrique Tropicale - la prévalence en France est 100 à 200 fois moindre.

Le risque d’hépatite grave chez un sujet français sans risque spécifique est de l'ordre de 1 pour 50 Millions.

Dans 90 à 95 % des cas, l'hépatite B guérit sans séquelle.

La gravité de l'hépatite virale B réside dans la survenue d'une hépatite très grave d'emblée (0,3%) qui tue dans 70% des cas ou d'une hépatite chronique (1 à 2%) évoluant vers une cirrhose (10% sur 3 à 6 ans). La cirrhose peut se compliquer d'un cancer du foie (30 à 40 % sur 10 ans ) (Bloom BS, et ai. Ann Int Méd 21 MARS 98 p 120-1 1,-Faltovitch G et al; Hepatologiy 1986; 6 : 167-72 Hoofnagle JY. Ann Int Med 1981; 94:618-623).

Compte tenu de ces pourcentages, on peut calculer que surviennent environ 4 à 5 décès par an en France par hépatite fulminante, 70 hépatites chroniques actives, 25 cirrhoses et 4 à 5 hépatocarcinomes.

Ces chiffres sont 10 à 50 fois plus faibles si l'on considère les sujets sans facteur de risque.

Le risque d'hépatite B est donc extrêmement faible en France pour tout un chacun et avoisine le risque nul pour les enfants.

B LE CHOIX D'UNE POLITIQUE VACCINALE DE MASSE

Jusqu'en 1994, la vaccination contre l'hépatite B touchait essentiellement les populations dites à risque, c'est-à-dire celles qui sont exposées à la survenue de l'hépatite B en France.

Elle est cependant rendue obligatoire pour certaines catégories professionnelles par la loi n° 91-73 du 18 JANVIER 1991, inscrite à l'article L 10 du Code de la Santé Publique.

Selon le Ministre de la Santé de l'époque, Monsieur DOUSTE-BLAZY, la politique de vaccination des seuls sujets à risque s'est révélée insuffisante pour endiguer la maladie.

S'appuyant sur les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé, sans distinguer la France des pays à forte endémie, le Ministre de la Santé lance une campagne de vaccination nationale, en avançant des chiffres qui ne sont basés sur rien puisqu'il parle, à l'époque de plus de 40.000 nouvelles personnes contaminées chaque année (LIBÉRATION - 4 SEPTEMBRE 1994) et de 300.000 français porteurs chroniques du virus.

Pareillement, le Professeur Jean-François GIRARD, Directeur Général de la Santé, affirme pour sa part :

" On assiste à une légère augmentation de l'endémie de l'hépatite B en France. ..Cette maladie représente un problème majeur de santé publique ".

Et ce, malgré le fait que les deux sources d'informations officielles françaises, soit :

- le Réseau Sentinelles, qui regroupe 500 médecins généralistes répartis dans toute la France et travaillant pour l'INSERM,

- le Réseau La Courly qui procède à une surveillance épidémiologique effectuée sur les sérums prélevés dans environ 70 laboratoires d'analyses biologiques de villes de la région lyonnaise,

indiquent qu'entre 1990 et 1994 l'hépatite B en France est en net recul.

Ainsi, le Docteur Antoine FLAHAULT, responsable du Réseau Sentinelles, indique que " les données ne sont pas en faveur d'une augmentation actuelle de l'incidence des hépatites aiguës de type B en population générale. " (QUE CHOISIR - JANVIER 1996).

Même constat de la part du Professeur Maurice SEPETJAN de la Faculté de Médecin LYON-NORD qui indique " on constate une régression très claire des cas d'hépatite B depuis quinze ans " (QUE CHOISIR - JANVIER 1996).

La France, classée parmi les pays à faible endémie par l'Organisation Mondiale de la Santé, est traitée cependant comme un pays de forte et moyenne endémie : les Autorités Sanitaires recommandent, en effet, à grand renfort de publicité, la vaccination de tous les nouveaux nés et de tous les adolescents.

A la fin 1994/début 1995, la politique en matière de vaccination contre l'hépatite B est modifiée par plusieurs décisions.

- SEPTEMBRE 1994 :

Lancement de la campagne nationale de vaccination et généralisation du remboursement par la Sécurité Sociale.

- à compter du 1er DÉCEMBRE 1994 :

Sur proposition du Ministre de la Santé, est mis en place un programme de vaccination contre l'hépatite B pour les élèves de 6ème dans les collèges.

Le programme de vaccination en milieu scolaire, financé par le Fond National de Prévention de la Caisse d'Assurance Maladie, est renouvelé chaque année depuis cette date.

- la vaccination contre l'hépatite B pour les adolescents et les nourrissons fait l'objet d'une recommandation dans le calendrier vaccinal de 1995, élaboré par le Comité Technique des Vaccinations et le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (BEH N° 35 du 27 AOÛT 1996).

Seuls les nourrissons dont la mère est antigène Hbs+ antigène Hbe+ et HbVDNA+, sont à risque de développer une hépatite B. En Conséquence, seuls ces nourrissons devraient être vaccinés.

La mesure de dépistage de l'antigène Hbs au sixième mois de grossesse et rendue obligatoire depuis 1992 prend alors son intérêt.

L'INSERM indique que pour un nourrisson dont la mère n'est pas porteuse de l'antigène HBs le risque d'exposition du virus à la naissance est inférieur à 1%. (Hépatites virales, dépistage et prévention 8 JANVIER 1997, INSERM).

- Pour être efficace le vaccin doit être renouvelé tous les 5 ans.

Ces décisions marquent le passage d'une Politique d'immunisation sélective des sujets à risque à une Politique de vaccination de masse.

Pourtant dès avant la mise en place des campagnes de vaccination, des effets secondaires graves liés à la vaccination contre l'hépatite B ont été recensés :

a) En 1982 :

The CENTER FOR DISEASE CONTROL, the FOOD AND DRUG ADMINISTRATION et le laboratoire MERCK SHARP AND DOHME ont créé un comité de surveillance sur les effets secondaires de la vaccination de l'hépatite B : entre JUIN 1982 et MAI 1989, sur 850.000 vaccinés, 41 cas recensés d'effets secondaires neurologiques, dont 9 cas de syndrome de Guillain-Barré et 4 cas de myélite.

b) Un cas rapporté de Myélite aiguë après vaccination contre l'hépatite B dans PRESSE MÉDICALE 22 (40) 18 DÉCEMBRE 1993 :

"la possibilité d'une réaction antigénique croisée entre la protéine vaccinale et un composant du système nerveux a été suspectée, le conflit immunitaire se déclarant lors de stimulations antigéniques répétées. Ceci Peut expliquer les nombreux cas de troubles neurologiques observés chez les malades ayant reçu des injections antérieures .... ..

c) En 1994 :

L'équipe du Professeur LYON-CAEN, neurologue a l'hôpital PITIÉ SALPETRIERE, rapporte une dizaine d'observations de scléroses en plaques ou d'atteintes démyélisantes du système nerveux central, apparues toutes dans les semaines suivant une injection vaccinale chez de jeunes adultes.

Le Professeur LYON-CAEN et le Professeur SCHULLER recommandent expressément de ne pas vacciner un sujet porteur de SEP, ni non plus une personne apparentée (LYON CAEN " Que penser des vaccinations ? " les cahiers de l'ASERP, 1997 : 20)

d) Le Docteur PERTUISET de l'American Hospital of Paris dans un courrier adressé aux patients le 28 JANVIER 1995 indique :

"Des observations récentes ont montré que dans quelques cas il y a une relation chronologique troublante entre vaccination contre l'hépatite B et une poussée de sclérose en plaque ..."

- Le vaccin préparé à base d'une protéine de surface du virus (antigène HBS) peut provoquer des troubles des défenses de l'organisme.

En effet l'injection de l'antigène HBs peut déclencher une atteinte démyélisante auto-immune chez certains patients prédisposés. (TALBOTP, implication des virus dans la sclérose en plaques, Médecine/ Sciences, 1995, 11 : 837-843).

e) Le Professeur AUTRET du Centre Hospitalier Universitaire de TOURS interrogé le 29 AVRIL 1996 sur les effets neurologiques survenant après une vaccination contre l'hépatite B indique :

" Il existe une relation temporelle suffisante pour relier la survenue de l'atteinte démyélinisante à l'administration de vaccins ".

f) En 1998 :

Publication médicale sur l'identification d'un rétrovirus associé a la polyarthrite rhumatoïde :

" Il est ainsi possible que les cas de la sclérose en plaques après vaccination contre l'hépatite B soient liés à une réactivation du MSRV (multiple sclerosis rétrovirus), où le vaccin agirait comme cofacteur "

Or, malgré les risques déjà connus des pouvoirs publics et des laboratoires et la faible endémie de l'hépatite B en France la campagne de vaccination de masse se perpétue et est encore actuellement maintenue.

Cette campagne a été initiée par Monsieur Philippe DOUSTE-BLAZY et poursuivie par ses deux successeurs à la Santé.

C SUR LA CAMPAGNE DE PUBLICITÉ DES VACCINS

La publicité, mise en place à partir de 1994, en faveur du vaccin est étayée par un argument erroné l'hépatite B se transmet par la salive ".

Les Laboratoires ont d'emblée dirigé leur campagne sur "des cibles médicales faciles à capter".

Le discours s'adresse aux mères de famille au travers d'une dramatisation du message concernant l'amplification de l'épidémie et un argument erroné sur les modes de transmission de l'hépatite B.

La dramatisation du message provoque une ruée de la population sur le vaccin (Sciences et Avenir JANVIER 1997)

Le Ministère du Travail et des Affaires Sociales associé à la Sécurité Sociale et au Comité Français d’Education pour la Santé, parle en NOVEMBRE 1995 de " 300.000 porteurs chroniques et 30.000 à 100.000 nouveaux cas . Si les médecins sont très largement favorables à la vaccination contre l'hépatite B, sa systématisation se heurte toutefois à des réticences notamment pour les jeunes enfants. La campagne aura pour objectif d'inciter à la vaccination deux cibles principales, les adolescents et les nourrissons à partir de deux mois ".

La publicité en faveur de la vaccination contre l'hépatite B a été considérable : de nombreux spots radio et télévision, deux cent mille affichettes, deux millions de dépliants pour le grand public, guide des vaccinations pour les médecins, numéros spéciaux pour les enseignants. 15 Millions de francs ont été dépensés en 1995 par l'Etat pour honorer cette campagne de publicité.

* En 1993 :

le Comité Français d'Éducation pour la Santé et le Ministère de la Santé n'hésitent pas à prétendre que " l'hépatite B se transmet par ,fa sang, les sécrétions sexuelles, la salive. En fait le virus est présent dans tous les liquides organiques d'une personne contaminée"

* En 1994 et 1995 :

Un tract diffusé par le Conseil Général des Hauts de Seine pour la campagne de vaccination dans les collèges en DÉCEMBRE 1994 prétend que " on peut contracter l'hépatite B par la salive ". Ce discours est relayé sur les ondes par FUN RADIO et le Comité Français pour l'adolescence s'en fait l'ardent promoteur.

Les dépliants publicitaires des laboratoires PASTEUR MÉRIEUX et SMITH KLINE BEECHAM, qui sont les fabricants des vaccins, mettent en avant la salive comme facteur de contamination de l'hépatite B " la salive est un vecteur majeur de transmission du virus ".

SKB n'hésite pas à affirmer dans une publicité destinée aux médecins que l'hépatite B se transmet par les larmes, la sueur, la salive et le lait maternel. Le Docteur HAMELIN, Directeur Médical de SKB fait de même dans une lettre adressée aux praticiens le 8 AVRIL 1998 en indiquant que le mode de contamination par la salive n'est pas exclu.

* PASTEUR-MERIEUX pareillement, encore aujourd'hui, présente la salive comme un vecteur de contamination de la maladie.

* Pourtant le rapport de l'INSERM de 1997 indique que si le virus est effectivement présent dans la salive, il l'est à une concentration mille fois moins élevée que dans la sang.

Il est désormais admis que la salive seule, sans excoriations cutanées ou muqueuses, ne peut pas transmettre la maladie (Fontanges T. CD-ROM hépatite B, Pasteur-Mérieux 1998 / Parneix P Le concours médical 21 MARS 1998 p 120-11).

Les vecteurs de contamination sont le sang et les rapports sexuels (DGS. Guide des vaccinations. Edition 1995 : 106-13)

Monsieur KOUCHNER lors d'une conférence de presse en date du 21 JANVIER 1998 a rappelé que le virus de l'hépatite B ne se transmet pas par la salive.

Le Professeur Gilles BRUCKER indique qu'aucune transmission par la salive n'a été prouvée et les essais réalisés chez les chimpanzés ont tous échoué.

De surcroît les publicités en faveur du vaccin entretiennent une confusion puisque leurs présentations laissent à penser que le vaccin est obligatoire alors qu'il n'est que recommandé (NB : sauf pour les professionnels de santé).

La publicité du vaccin contre l'hépatite B n'a donc pas respecté la qualité et l'objectivité requise et exigée en la matière, qu'elle soit destinée aux professionnels ou au public, allant même jusqu'à avancer et réitérer un argument mensonger en affirmant que la salive est un vecteur majeur de contamination par l'hépatite B, sans respecter les données acquises de la science.

A aucun moment pourtant Monsieur le Professeur BADER responsable de la Commission de Publicité au sein de l'Agence du Médicament n'est intervenu sur ce point et n'a rétabli la vérité.

Il est évident qu'un tel message a porté un grave préjudice à l'information exigée en matière de Santé Publique.

D LA DÉSINFORMATION SUR LES RISQUES ENCOURUS

Dans le cadre des campagnes de vaccination contre l'hépatite B les laboratoires producteurs des vaccins ont constamment cherché une désinformation systématique des praticiens et du grand public sur les effets indésirables du vaccin, tendant à tout le moins à en minimiser les effets.

Or, les laboratoires, en la matière, doivent faire preuve d'une prudence exceptionnelle, un vaccin étant un produit de haute technologie, générateur de risques élevés et faisant l'objet d'une production de masse qui met des milliers, voire des millions, de consommateurs potentiels en prise directe avec les dangers qu'il recèle.

1. A l'égard du public

Les pouvoirs publics et les laboratoires ont intensifié la campagne de vaccination sans pour autant que l'information sur les effets secondaires soit portée à la connaissance du public.

* A titre d'exemple, on peut noter dans la présentation des vaccins dans le VIDAL des familles (édition 1998) l'absence de mention sur les effets indésirables graves des deux vaccins existant contre l'hépatite B, pourtant ceux-ci figurent dans le VIDAL des médecins depuis 1995 pour SMITH KLINE BEECHAM et 1996 pour PASTEUR MÉRIEUX

* Dans les campagnes de vaccination en milieu scolaire, aucune notification des effets secondaires du vaccin n'est mentionnée pou les p2rents qui donnent leur accord sans savoir à quoi ils exposent leurs enfants. Aucune recherche d'antécédents n'est pratiquée comme des spécialistes l'ont pourtant recommandée.

Les vaccinations sont pourtant imprudemment renouvelées chaque année dans les collèges pour les élèves de 6ème, depuis 1995, malgré les risques encourus.

A ce titre, il convient de souligner que Madame Isabelle STAFFALO, institutrice, partie civile à la présente plainte, a été sanctionnée par l'Education Nationale pour avoir envoyé aux parents d'élèves un dossier sur les effets secondaires liés aux vaccinations dont celle de l'hépatite B.

En ce qui concerne la vaccination des nourrissons, cette vaccination n'a pourtant aucune raison d'être puisque si la mère n'est pas porteuse du gêne HBs, celle-ci n'a aucune chance de transmettre l'hépatite B à son enfant.

De surcroît les laboratoires entretiennent la confusion dans leurs dépliants et dans de nombreuses publications : la présentation tend à faire croire que la vaccination est obligatoire alors qu'elle n'est en réalité que recommandée.

Cette confusion est largement répercutée y compris par de grandes sommités médicales ; ainsi le Professeur René MARTEAU dans un ouvrage intitulé " " La sclérose en plaques " publié en MARS 1998, a-t-il écrit : "la loi française rend obligatoire cette vaccination (contre l'hépatite B) p 100, ce qui en l'état est parfaitement faux.

Cependant, il convient de retenir que celui-ci, dans le même ouvrage, s'interroge sur la corrélation entre la vaccination et la sclérose en plaques et indique que dans les complications de la vaccination contre l'hépatite B il a été signalé des premières poussées de sclérose en plaques.

2. À l'égard des médecins

La désinformation du public est de plus la conséquence d'une désinformation des médecins, ce qui pourrait les mettre dans une situation désagréable, puisqu'on pourrait leur reprocher d'avoir eux aussi mis en danger la santé de leurs patients.

* Les laboratoires SMITH KLINE BEECHAM et PASTEUR MÉRIEUX ont incité les médecins à vacciner sans les informer des dangers du vaccin.

Jusqu'en 1995 tous les vaccins contre l'hépatite B étaient présentés comme totalement anodins.

Le libellé du VIDAL des médecins ne mentionnait que la possibilité de réactions locales ou de manifestations bénignes et éphémères.

Les laboratoires ont de plus adopté un double langage, en envoyant des courriers à l'ensemble des professionnels de santé où les risques étaient niés alors qu'ils recommandaient par ailleurs la plus grande prudence.

* Ainsi, le 10 FÉVRIER 1992 le Docteur Marie-Thérèse NUTINI de l'Institut PASTEUR VACCINS répondait à un médecin s'interrogeant sur la possibilité d'une corrélation entre spondylarthrite ankylosante et vaccination Hépatite B :

" Il est maintenant admis qu'une stimulation de l'immunité quelle qu'elle soit ne peut pas créer de novo une maladie auto-immune mais elle peut la révéler ou provoquer une poussée. Voici les recommandations actuelles dans ce type de pathologie : · contre indiquer dans la mesure du possible les vaccins viraux vivants · s'en tenir aux vaccins strictement nécessaires, vacciner loin d'une poussée de la maladie (1 an 118 mois) Il est évident que : · le rapport risque/bénéfice de la vaccination doit être pesé soigneusement · dans la cas où cela est possible, des titrages d'anticorps préalables permettront éventuellement de faire l'économie d'une vaccination' · en cas de vaccination, un titrage post-vaccinal permettra d'évaluer la réponse vaccinale. "

Cette lettre répond à une demande d'un médecin mais n'est pas envoyée à chaque praticien pour les inciter à la prudence.

* En effet, dans le VIDAL qui est à la portée de tous praticiens compétents, jusqu'en 1996, aucun effet secondaire grave du vaccin produit par PASTEUR MÉRIEUX n'était mentionné.

* De même, le 24 JANVIER 1997, le Docteur DUTERTE du Laboratoire SMITH KLINE BEECHAM indique dans un courrier toujours en réponse à une question d'un praticien, sans pour autant procéder à une information générale des praticiens :

" La sclérose en plaques est un des effets indésirables, rare mais possible, de la vaccination contre l'hépatite B, mentionné dans le dictionnaire VIDAL et dans la notice destinée aux patients jointe au conditionnement. "

Et deux mois plus tard ce même laboratoire SMITH KLINE BEECHAM publie dans la revue " IMPACT " une publicité présentée comme un article (publirédactionnel), concernant les effets secondaires du vaccin : "le doute est levé : les Programmes de vaccination doivent être maintenus".

* Le 8 AVRIL 1998 , le Docteur HAMELIN , Directeur Médical de SMITH KLINE BEECHAM va plus loin dans une lettre envoyée a l'ensemble des praticiens leur enlève toute appréhension :

" Aucun lien de causalité n'a été démontré entre la vaccination contre l'hépatite B et l'apparition de maladies démyélisantes (scléroses en plaques, etc ... ) ou autres maladies auto-immunes, ni en France, ni dans le reste du monde"

Le même courrier est envoyé à l'ensemble des praticiens par les laboratoires PASTEUR MÉRIEUX.

Pourtant, contrairement à ce qu'indiquent les laboratoires, le doute persiste et de nombreuses publications médicales signalent chaque jour des effets secondaires graves liés à la vaccination.

E LA POSITION DES POUVOIRS PUBLICS ET DES LABORATOIRES FACE AUX RISQUES ENCOURUS.

En effet, face à une recrudescence des " accidents " de ce vaccin, l'Agence Française du Médicament lance une enquête de pharmacovigilance sur tous les effets indésirables constatés depuis la commercialisation des vaccins.

* Le 15 DÉCEMBRE 1994 elle rend un premier rapport concluant à 241 effets indésirables neurologiques français dont environ 25 cas de poussées de sclérose en plaques.

La Commission Nationale de Pharmacovigilance et l’Agence du Médicament déclarent que ce risque ne dépasse pas en fréquence celle attendue dans la population.

* Ce n'est que le 2 NOVEMBRE 1995 que Monsieur le Professeur J.M ALEXANDRE, Directeur de l'Agence du Médicament, envoie un courrier à l'ensemble des médecins dans lequel il est indiqué que toute stimulation immunitaire comporte le risque d'induire une poussée chez des patients atteints de scléroses en plaques. C'est la démonstration du principe de l'impossibilité théorique du risque zéro.

Cette lettre " omettait de signaler " que, dans un rapport consacré aux accidents neurologiques du vaccin contre l'hépatite B, l'Agence du Médicament parle très précisément il d'atteintes démyélinisantes pouvant faire évoquer une première poussée de sclérose en plaques " chez des personnes qui n'étaient pas atteintes auparavant.

* A la demande de la Commission Nationale de Pharmacovigilance, l'Agence du Médicament modifie bien chichement la rubrique des effets indésirables et des précautions d'emploi de tous les vaccins contre l'hépatite B

Il est indiqué que :

" de façon exceptionnelle, des cas de neuropathie périphérique, de névrite optique ou d'atteinte démyélisante du système nerveux central ont été rapportés dans la semaine suivant la vaccination, sans lien de causalité établi .. En conséquence, chez les sujets atteints de sclérose en plaques, dont la sérologie montre l'absence d'immunisation contre le VHB, le bénéfice de cette vaccination doit être évalué en fonction des risques d'exposition au virus et du risque d'effets indésirables neurologiques ".

* La Direction Générale de la Santé dans un communiqué en date du 13 DÉCEMBRE 1996 aussi optimiste déclare que :

" L'examen des effets neurologiques notifiés n'a pas permis d'apporter d'éléments scientifiques nouveaux sur un lien de causalité entre la vaccination contre l'hépatite B et la sclérose en plaques... Dans l'état actuel des connaissances, la vaccination contre l'hépatite B garde un intérêt majeur et justifie le maintien des programmes de vaccination

* Dans la revue médicale " PRESCRIRE " de DÉCEMEBRE 1996 les médecins déplorent cependant l'absence d'étude épidémiologique "peu d'informations sont réunies, le doute persiste ".

En effet, les pouvoirs publics se basent sur les résultats d'une enquête de pharmacovigilance qui consiste seulement en une compilation des notifications spontanées adressées par les praticiens au Système Français de Pharmacovigilance depuis la commercialisation des vaccins jusqu'au 30 AOÛT 1994.

En raison de la désinformation des professionnels de santé, peu de médecins font le rapprochement entre la vaccination et l'apparition de certains symptômes qui surviennent de quelques jours à quelques mois après la vaccination.

Ce système induit une sous-notification qui semble ne permettre qu'à 10% des cas d'émerger.

Ainsi peut-on lire dans " LE CONCOURS MÉDICAL " du 14 MARS 1992

" Deux patientes, la première ayant une sclérose en plaques connue préalablement, ont eu, six semaines après une injection de vaccin recombinant contre l'hépatite 8, des manifestations neurologiques déficitaires avec des lésions démyélinisantes, visibles à l'IRM, de la substance blanche cérébrale. L'évolution a été incomplètement régressive dans les deux cas, malgré une forte corticothérapie. Elles étaient toutes deux porteuses d'HLA-DR2, antigène associé à la sclérose en plaques. Ces complications n'ont jamais été rapportées, mais l'existence de névrite optique post-vaccinale et celle de syndrome de Guillain-Barré conduisent à estimer que cette vaccination pourrait être évitée chez les patients ayant une sclérose en plaques ".

Cette sous-notification, pourtant reconnue par les Autorités de Tutelle, est mise en lumière par d'autres chiffres : 50 procès en cours, de 800 à 1000 victimes recensés auprès de l'association REVAHB si l'on en croit L'EXPRESS du 23 AVRIL 1998 et l'émission NIM.3US du 24 MARS 1998.

* Le Comité Technique des Vaccinations reconnaît au 31 MARS 1998 : 271 atteintes démyélisantes centrales, 160 pathologies auto-immunes et 107 pathologies hématologiques.

L e rapport de l'INSERM énonce " il existe une association temporelle mais non d'imputabilité entre les cas de sclérose en plaques ou des lésions démyélisantes et la vaccination anti-VHB. "

M onsieur Bernard KOUCHNER actuel secrétaire d'Etat à la santé déclare dans la revue Le Généraliste en date du 17 MARS 1998 :

" Si les chiffres connus ne permettent pas de conclure à une relation entre la vaccination et les atteintes du système nerveux. Ils ne permettent pas non plus d'écarter définitivement toute relation... ne serait-ce que parce que nos recensements, qui reposent sur des déclarations spontanées, ne peuvent jamais être considérés comme exhaustifs ".

Cependant il annonce dans le - journal LE MONDE. en date du 17AVRIL 1998, qu'il suit l'avis du comité technique des vaccinations et ne remet pas en question les campagnes de vaccinations.

* Dans le même temps l'État propose, dans le cadre de sa responsabilité édictée par la Loi en cas d'accidents consécutifs à des vaccinations obligatoires, des indemnisations à des personnels de santé malades des suites de la vaccination contre l'hépatite B.

Au cours de ces procédures la décision d'indemniser est prise suite au dépôt de rapport d'expertise reconnaissant l'imputabilité des lésions aux vaccinations.

Les Tribunaux ont déjà rendu des décisions où le lien de causalité entre la vaccination et l'apparition de pathologies a été reconnu.

A insi le TGI de NANTERRE dans un Jugement en date du 4 AVRIL 1997 a déclaré la SA PASTEUR VACCINS entièrement responsable du préjudice subi par la requérante qui disposait d'un certificat médical établi par le chef de service de la Clinique où elle avait été admise suite à sa vaccination et qui indiquait clairement " admise pour rééducation d'un syndrome de Guillain-Barré post-vaccinal.. "

L a responsabilité des pouvoirs publics et des responsables des laboratoires est clairement engagée puisque face aux risques encourus par la vaccination ils n'ont pas suspendu la commercialisation des vaccins malgré une demande de moratoire de la vaccination déposée en 1996 par le Docteur LACAZE qui, avec des centaines de médecins, exige l'interruption des campagnes de vaccination et réclame l'ouverture d'une véritable enquête de Santé Publique.

* La responsabilité des décisionnaires est donc clairement engagée puisque reconnue par l'État lui-même qui accepte d'indemniser en cas de lien de causalité entre le vaccin et le dommage.

Pour certains spécialistes français d'infectiologie la mise sur le marché de ce vaccin ne correspond à aucune logique de Santé Publique (REVUE DU PRATICIEN 27.01.1997).

En effet, pour un sujet qui ne présente pas un risque élevé de contamination par le virus de l'hépatite B, le risque d'accident grave après une vaccination est 300 fois plus important que le bénéfice qu'on peut en escompter.

Les vaccins contre l'hépatite B engendrent en effet de nombreux effets indésirables graves :

- démyélinisation du système nerveux central -de type sclérose en plaques, myélite, paralysie des nerfs crâniens, névrite optique rétro bulbaire, leuco-encéphalite, syndrome de Guillain-Barré, périarthrite noueuse, polyarthrite destructrice, occlusion des vaisseaux rétiniens, lupus érythémateux disséminé, hémolyse, purpura chrombopénique, glomérulométrique et syndrome néphrotique, érythème polymorphe

Le VIDAL des médecins, ainsi qu'une centaine de publications scientifiques, font état d'effets secondaires des vaccins.

F ace à tous ces accidents ni les laboratoires, ni les pouvoirs publics ne sont intervenus pour faire cesser la commercialisation des vaccins exposant ainsi des millions de gens à un risque de maladie grave ou de mort.

Lors de la diffusion de l'émission " NIMBUS " du 24 MARS 1998, il a été mentionné la survenance de 14 décès suspects suite à la vaccination contre l'hépatite B.

Or, une campagne de vaccinations pour la commercialisation d'un médicament doit s'apprécier en fonction d'un ratio risque-bénéfice pour la population.

S'il apparaît que la spécialité pharmaceutique est nocive dans les conditions normales d'emploi ou que l'effet thérapeutique fait défaut ou que la spécialité n'a pas la composition qualitative ou quantitative déclarée supérieure au bénéfice ou présente des risques graves, le Directeur Général de l'Agence du Médicament (actuellement le Professeur ALEXANDRE) peut, par décision motivée, suspendre, pour une période ne pouvant pas excéder un an, ou retirer une autorisation de mise sur le marché

En effet les risques ne doivent pas dépasser les bénéfices pour un individu.

Ainsi cri peut mentionner des médicaments retirés du marché

- Isoméride et Pondéral (Anorexigène) : ces médicaments ont fait l'objet d'un retrait de l'AMM en 1998 suite à des atteintes cardio-vasculaires (dont certains cas mortels) connues depuis 1992. La fréquence de ces effets indésirables graves est inconnue mais très faible. Quelques dizaines de cas sont connus pour plusieurs millions de personnes traitées.

- Glifanan : médicament retiré du marché français en 1992, retiré de la vente en 1989 dans de nombreux pays. Il était responsable de réactions anaphylactiques très rares (moins de 1 pour 100.000).

- Tandéril (anti inflammatoire) : retiré du marché français par le fabricant : sur 180 millions d'utilisateurs, 1182 décès répertoriés sans qu'aucun lien de cause à effet n'ait pu être formellement Etabli.

Dans le cadre des campagnes de vaccination contre l'hépatite B, le principe de précaution n'a été respecté ni par les pouvoirs publics, ni par les laboratoires.

O r, comme l'indiquait Monsieur LEGAL Commissaire du Gouvernement, devant le Conseil d'Etat dans le cadre de l'affaire du sang contaminé, il n'est pas nécessaire d'avoir une certitude scientifique pour agir face à un risque pour la santé de la population. Il faut commencer avant.

D'autant qu'ainsi que le précise le Professeur Didier SICARD, Chef du Service de Médecine Interne de l'Hôpital COCHIN à PARIS, " l'hépatite B est très facile à ne pas contracter, on peut très bien s'en protéger, la peur qu'elle suscite me paraît un peu excessive. ("QUE CHOISIR " JANVIER 1996).

La campagne de vaccination contre l'hépatite B n'est fondée sur aucune argumentation scientifique sérieuse et fait peser sur la population française un risque fort important.

Il convient de savoir que ces personnes ci-dessous désignées étaient ou sont encore en poste au moment des faits, sauf erreur ou omission de la part des plaignants :

- Monsieur TABUTEAU, Directeur Administratif de l'Agence du Médicament ; - Professeur Philippe ALEXANDRE, Directeur Scientifique de l'Agence du Médicament, signataire des A.M.M. vaccins anti-HB
- Docteur Anne CASTOT, responsable de la pharmacovigilance à l'Agence du Médicament ;
- Professeur Philippe BADER, responsable de la Commission Publicité à l'Agence du Médicament ;
- Monsieur Bruno DURRIEUX, Ministre délégué à la Santé en 1990, auteur du projet de loi portant obligation de vaccination anti-HB pour certaines catégories de personnes ;
- Monsieur Philippe DOUSTE-BLAZY, Ministre de la Santé en 1993/1995 ;
- Monsieur Hervé GAYMARD, Secrétaire d'Etat à la Santé en 1995/1997 ;
- Docteur Jean-François GIRARD, Directeur Général de la Santé au moment des premières campagnes et Président du Comité Technique des Vaccinations ;
- Docteur Joël MENARD, Directeur Général de la Santé en 1998 ,
- Monsieur Martin HIRSCH, Directeur de Cabinet de Monsieur Bernard KOUCHNER, Conseiller Technique Santé au Cabinet de Madame Martine AUBRY ;
- Monsieur Philippe DUNETON, Conseiller Technique au Cabinet de Monsieur Bernard KOUCHNER (Sida, Toxicomanie, Santé Publique)
- Professeur DRUCKER, du Réseau National de Santé Publique ;
- Monsieur DUCIMETIERE, responsable du Haut Comité de la Santé Publique ;
- Docteur Jacques BRICE, Responsable de la Médecine Scolaire à l’Education Nationale ;
- Professeur P. BEGUE, vice-président du Comité Technique des Vaccinations, Direction Générale de la Santé et membre du Conseil Scientifique de PASTEUR MÉRIEUX ;
- Docteur Nicole GUERIN, Centre International de l'enfance, membre du Comité Technique des Vaccinations ;
- Madame Simone ROUSSEAU, Directeur de la Sécurité Sociale et Membre du Comité Technique des Vaccinations ;
- les Présidents et Directeurs de la Caisse Nationale d'Assurances Maladie en 1994, 1995 et 1998 ;
- les Présidents et Directeurs des Caisses Régionales d'Assurance Maladie en 1994, 1995 et 1998 ;
- les Professeurs DELORMAS, LACRONIQUE et Madame ROUSILLE du Comité Français d’Education à la Santé ;
- Docteur Henri PHILIPART, Président Directeur Général de SKB en 1994 ;
- Monsieur Olivier BOHUON, Président Directeur Général de SKB en - 1998 ;
- Docteur M. D. HAMELIN, Directeur Médical de SKB en AVRIL 1998 ;
- Monsieur J.P. DEBAYLES, Pharmacien responsable de SKB en 1998
- Monsieur Philippe BLANC, Pharmacien responsable de MSD Monsieur Alain BOUYSSET, Président Gérant de MSD ;
- Monsieur Jean-Jacques BERTRAND, Président Directeur Général de PASTEUR-MERIEUX ;
- Monsieur Jean-Marc ROUZIOUX, Directeur des Affaires Pharmaceutiques de PASTEUR MÉRIEUX
- Monsieur Alain MÉRIEUX ;
- Monsieur Sauveur BOUKRIS du Centre Français pour l'Adolescence et Société SGCM.

Il semblerait donc que la responsabilité des représentants des Laboratoires ainsi que des Autorités de Tutelle puisse être engagée au sens des articles L.551-1, L.556 du Code de la Santé Publique, L.121-1, L.213-1, 221-1, L.212-1 du Code de la Consommation, et en application des articles 223-6, 223-7, 223-1 du N.C.P. en laissant au Magistrat Instructeur le soin d'en décider, ainsi qu'il appartiendra.

C'EST POURQUOI,

Les plaignants sont donc bien fondés à déposer entre les mains de Monsieur le Doyen des Juges d'instruction du Tribunal de Grande Instance de PARIS une plainte contre X... pour PUBLICITÉ MENSONGÈRE, OMISSION DE PORTER SECOURS, MISE EN DANGER DE LA PERSONNE, en application des articles L.551-1, L.556 du Code de la Santé Publique, L.121-1, L.213-1, 221-1, L.212-1 du Code de la Consommation, et en application des articles 223-6, 223-7, 223-1 du N.C.P.

EN CONSÉQUENCE,

Les plaignants tels que nommés au début de cet acte demandent à Monsieur le Doyen des Juges d'instruction du Tribunal de Grande Instance de PARIS de bien vouloir les accueillir en leur plainte.

lis offrent de se constituer PARTIES CIVILES pour PUBLICITÉ MENSONGÈRE, OMISSION DE PORTER SECOURS, MISE EN DANGER DE LA PERSONNE, contre X.... en application des articles L.551-1, L.556 du Code de la Santé Publique, L.121-1, L.213-1, 221-1, L.212-1 du Code de la Consommation, et en application des articles 223-6, 223-7, 223-1 du N.C.P.

Et offrent de verser telle consignation qu'il plaira fixer à Monsieur le Doyen des Juges d'instruction.


English translation

To the Investigating Judge of the Paris Bar

COMPLAINT

PRIVATE PARTY IN ASSOCIATION WITH THE PUBLIC PROSECUTOR

THE UNDERSIGNED :

1. Monsieur Christian COTTEN, born 09.05.1953 at COLOMBES (92), of French nationality, psychologist, of 112 Rue de Silly, 92100 BOULOGNE BILLANCOURT, acting personally and as President of the RÉSEAU EUROPÉEN POUR UNE POLITIQUE DE VIE (REPV), 20 rue Henri Martin 92100 BOULOGNE BILLANCOURT.

2. L’ASSOCIATION LIGUE NATIONALE POUR LA LIBERTÉ DES VACCINATIONS, 4 Rue Saulnier, 75009 Paris, acting through its President, Monsieur Jean-Marie MORA, born 25.04.45 at ALGER, of French nationality, Sales Consultant.

3. Madame Françoise Joët, born 17.03.1945 at VICHY (03), of French nationality, teacher, acting as President of L’ASSOCIATION LIBERTÉ INFORMATION SANTÉ (ALIS), 19 Rue de l’Argentière, 63200 RIOM, and in the capacity of someone in charge ol vaccinated minors.

4. L’ASSOCIATION SANTÉ LIBERTÉ TOURAINE, 20 Rue des Chaussumiers, 37230 FONDETTES, acting through its President, Monsieur Paul PLUGONVEN, born 28.11.1943 at PLOUJEAN (29210) of French nationality, retired.

5. ASSOCIATION LYONNAISE POUR COMPRENDRE ET CHOISIR SA SANTE (ALYCCS), Maison du Citoyen, 132 Rue Bataille, 69008 LYON, acting through its President, Monsieur Philippe Claër, born 24.03.1960 at Lyon 69006 of French nationality.

6. Madame Isobelle STAFFALO, born 08.07.65 at Paris 13, of French nationality, Instructor, 6 Rue Jean Perrin, 94400 VITRY SUR SEINE, acting personally and as President of the ASSOCIATION POUR LA SANTÉ SANS VACCINATIONS OU AUTRES NUISANCES (ASSVAN), 6 Rue Jean Perrin, 94400 VITRY SUR SEINE.

7. INTERNATIONAL FEDERATION POUR LA SANTÉ (FEDIS), 53 rue Saint Samson, 45380 EZERVILLE, acting through its president, Monsieur Yves MACHELARD, born 15.06.1931 at Paris 8 of French nationality, Chemical Engineer.

8. L’ASSOCIATION NATIONALE DE DEFENSE DES CONSOMMATEURS (ANADEC), 2C Rue Grangette, 45330 MALESHERBES, acting through its President, Monsieur Yves MACHELARD, born 15.06.1931 at Paris 8 of French nationality, Chemical Engineer.

9. L’ASSOCIATION INFORMATION SANTÉ, 49 "Vieux Serrants’, 49170 SAVENNIERES, acting through its President, Madame Coraly JOLY.

10. L’ASSOCIATION SANTÉ SANS FRONTIÈRES, Villa Chenevière, 3 Rue Ch. Lalance, 25200 MONTBELIARD, acting through its President, Monsieur Jacques RISMANN, born 03.01.1928 at BELFORT (90000) of French nationality, retired.

11. L’ASSOCIATION SANTÉ LIBERTÉ BRETAGNE, Maison des Association, 22 Rue du Tribunal 35300 FOUGERES, acting through its President, Madame Antoinette COSTA, born 11.08.1934 at CROISSY SUR SEINE of French nationality, retired nurse.

12. L‘ASSOCIATION CDIC, 39 Vivre sa Santé, Centre Social, 2 Rue de Povigny, 39000 LONS LE SAUNIER, acting through its President, Madame Noëlle LAGRUE-GIROD, born 18.12.1956 at SALINS LES BAINS of French nationality, nurse.

13. Dr Didier TARTE, born 02.01 1944 at CHAUMONT (52000) of French nationality, Doctor, 8 Rue Dubais, 27000 EVREUX, acting in his professional capacity.

14. Doctor Eric MENAT, born 13.07.1961 at PARIS of French nationality, Doctor, living at 80/82 Boulevard Flandrin, 75116 PARIS, acting in his capacity of health professional misled by the available information.

15. Dr Philippe BRY, born 21.09.1963 at LEVALLOIS-PERRET (92) of French nationality, Paediadrician, 8 Rue Alfred de Musset, 37230 FONDETTES, acting in his professional capacity of vaccinated health professional.

16. Dr Jean-Pierre EUDIER, born 01.12.1943 at MONTIVILLIERS of French nationality, surgeon-dentist, 125 Rue Général Leclerc, 78500 SARTROUVILLE, acting in his capacity of health professional subject to obligatory vaccination and in his capacity of parent of vaccinated children.

17. Madame Michèle EGLI-WACHS, born 26.02.47 at GENÉVE of French nationality, Management Assistant, 12 Rue Léon Blum, 92330 SCEAUX, acting in her capacity of parent of a child vaccinated in 1995 in the course of his education.

Having for advocate Maître Sabine HUBIN-PAUGAM, Barrister at the PARIS Bar, 25 Avenue de l’Observatoire, 75006 PARIS. Tel: 01.43.26.70.84; Fax: 01.43.26.70.76. Room C.757.

Being domiciled in her Chambers

HAVE THE HONOUR TO PRESENT TO YOU THAT WHICH FOLLOWS

1 REASON FOR THE COMPLAINT

Subsequent to the anti-hepatitis-B vaccination campaign organised by the Minister of Health and the vaccine producers, more than 20 million people have been vaccinated in France since 1994:

i.e. because they were obliged to be vaccinated (carers, doctors, students);

or because they were pressed into accepting the vaccination (either for themselves or for their children).

Now they find that the vaccine is not without serious risk and that they have no idea of its magnitude. It is a question of side-effects, which can be very serious and can extend to multiple sclerosis.

These people, doctors or private individuals, as well as certain organisations concerned with health, believe they have been victims of the health authorities and pharmaceutical companies, who have deliberately dramatised the prevalence of hepatitis B in France by propagating false information on its mode of transmission and its real magnitude. Moreover, they were not told at the time they or their children were vaccinated, and have still not been told, about the possibly serious undesirable effects of anti-hepatitis-B vaccination.

Taking account of these side-effects of anti-hepatitis-B vaccines, they consider that they have been, and still are, exposed to a serious threat to their physical well-being that could and should have been avoided.

II THE FACTS

The hepatitis-B virus is a DNA virus and transmission is essentially parenteral (blood), sexual and perinatal. Most exposed are drug addicts and health personnel at risk from infected blood, homosexuals (male), heterosexuals with multiple partners and the sick who receive blood or blood products.

Introduced in 1981, the first anti-hepatitis-B vaccines were derived from human plasma but have since been progressively replaced with vaccines produced by gene manipulation. Three of these recombinant vaccines have been brought to market: Gen Hevac and HB-Vax Pasteur from Pasteur-Merieux and Engerix B from SmithKline Beecham.

A FRANCE THE SITUATION VIS-A-VIS HEPATITIS B

France is one of the countries of the world least affected by hepatitis B, with incidence in the neighbourhood of 5 to 10 cases per 100 000 inhabitants (INSERM, 8 January 1997 Brice J et al. BEH 1995; 17: 73-4) and has registered only about 100 000 chronic carriers and around 8 000 new cases per annum (national public-health network).

In comparison with the regions most affected Far East, Tropical Africa the prevalence in France is 100 to 200 times less. The risk of serious hepatitis B for a French subject is of the order of one in 50 million, and in 90-95 per cent of cases the disease is cured without sequelae.

The main danger of viral hepatitis B is early and serious hepatitis (0.3 per cent), which kills in 70 per cent of cases where chronic hepatitis (1 to 2 per cent) develops into cirrhosis (10 per cent in 3 to 6 years). The cirrhosis can be complicated by liver cancer (30 to 40 per cent over 10 years) (Bloom B S et al. Ann Int Med 21, March 98, p 120-11; Faltovich G et al; Hepatology 1986; 6:167-72; Hoofnagle J Y. Ann Int Med 1981; 94:618-623).

Taking account of these percentages, we can arrive at 4 to 5 deaths a year in France from serious hepatitis B, 70 active chronic hepatitis cases, 25 cases of cirrhosis and 4 to 5 liver cancers These figures would be 10 to 50 times lower if we considered those subjects where no risk factor prevails. Thus in France the risk of hepatitis B is extremely low for all and sundry and approaches zero for children.

B THE DECISION ON A MASS VACCINATION POLICY

Up to 1994 anti-hepatitis-B vaccination in France concerned only those at risk, eg individuals exposed to the disease but it was made obligatory for certain professional categories by law No 91-73,18 January 1991, in Article 10 of the Public Health Code. According to the Minister of Health, Monsieur Douste-Blazy, the policy of vaccinating only those individuals at risk was not enough to control the disease.

Based on the recommendations of the World Health Organisation, without differentiating France from countries badly affected, the Minister of Health launched a national vaccination campaign, using figures which had little or no foundation since he was speaking at the time of 40 000 new cases each year (Liberation, 4 September 1994) and of

300 000 chronic carriers of the virus in France.

Similarly, Professor Jean-François Girard, Director-General of Health, affirms: "We are seeing a slight increase in the prevalence of hepatitis B in France. This disease represents a major public-health problem." And this despite the fact that the two official sources of information in France, i.e. Sentinel Network, a body of 500 general practitioners throughout the whole of France reporting to INSERM, and the Courly Network, which is carrying out surveillance on serum from 70 analytico-biological laboratories in towns in the Lyonnais region, indicate that in France between 1990 and 1994 hepatitis B was clearly abating.

Thus Dr Antoine Flahault, in charge of Sentinel Network, stated: "The data do not reflect a current increase in the incidence of acute hepatitis type B in the general population." (Que Choisir, January 1996.) Of the same opinion was Professor Maurice Sepetjan of the Lyon-Nord Faculty of Medicine, who noted: "We observe a very clear regression in cases of hepatitis B during the last fifteen years." (Que Choisir, January 1996.)

France, which is ranked among the countries of low endemicity by the WHO, is nevertheless being considered as a country having appreciable or average incidence. The health authorities recommend, in effect, strong reinforcement in publicity and vaccination of all the new-born and of all adolescents.

At 1994 year-end/1995 debut the policy on vaccination against hepatitis B was modified in several respects.

SEPTEMBER 1994:

A national campaign of vaccination was launched and reimbursement by Social Security was made general.

From 1st DECEMBER 1994:

At the instigation of the Health Minister a programme of ant-hepatitis-B vaccination is initiated for sixth-form students at college.

The vaccination programme in the school environment, financed by the National Assurance Prevention Fund, is renewed each year from that date.

Vaccination against hepatitis B for adolescents and infants is made the object of a recommendation in the 1995 vaccination calendar drawn up by the Vaccinations Technical Committee of the Senior Council for Public Hygiene in France (BEH No 35, 27 August 1996).

Only infants whose mothers are antigen Hbs+, antigen Hbe+ and HbVDNA+ are at risk of developing hepatitis B. In consequence only these children should be vaccinated.

The fact that screening for antigen Hbs in the sixth month of pregnancy has been obligatory since 1992 has a bearing on the matter.

INSERM has indicated that for an infant whose mother is not a carrier of antigen Hbs the risk of exposure to the virus at birth is less than one per cent. (Viral hepatitis, screening and prevention, 8 JANUARY 1997, INSERM).

To be effective the vaccination should be done every 6 years.

These decisions mark the passage from a policy of selective vaccination of individuals at risk to a policy of mass vaccination.

Moreover, before the setting-up of campaigns of mass vaccination, serious side-effects of the vaccination had been recorded:

a) In 1982:

The CENTER FOR DISEASE CONTROL, the FOOD AND DRUG ADMINISTRATION and the company, MERCK SHARP AND DOHME had created a surveillance committee for side-effects of hepatitis-B vaccination: between JUNE 1982 and MAY 1989, out of 850 000 vaccinated, there were 41 cases recorded of neurological side-effects, of which 9 were Guillain Barré syndrome and 4 were myelitis.

b) A case of acute myelitis after hepatitis-B vaccination was reported in PRESSE MEDICALE 22 (40) 18 DECEMBER 1993:

"The possibility of an antigenic cross-reaction between the vaccine protein and a component of the nervous system has been suspected, the immunity-system conflict becoming evident with repeated antigenic provocation. This could explain the numerous cases of neurological problems observed in unwell recipients of previous injections..."

c) In 1994:

The team headed by Professeur LYON-CAEN. neurologist at PITIE SALPETRIERE Hospital, reported a dozen observations of multiple sclerosis or of demyelising reactions of the central nervous system which appeared in the weeks after injection of vaccines into young adults.

Professors LYON-CAEN and SCHULLER expressly recommend that anyone with MS or similar should not be vaccinated (LYON-CAEN "What to think about vaccinations?" ASERP Journals, 1997: 20).

d) In a letter to patients dated 28 JANUARY 1995, Dr PERTUISET of the American Hospital in Paris stated: "Recent observations have shown that in some cases there is a worrying chronological relationship between hepatitis-B vaccination and an eruption of multiple sclerosis..."

The vaccine, which is prepared basically from a surface protein of the virus (Hbs antigen) can cause problems for the organism’s defences. In effect, the injection of Hbs antigen can provoke a demyelising attack, apparently auto-immune, in certain predisposed patients. (TALBOT P, Implication of viruses in multiple sclerosis, Médicine/Sciences, 1995, 11 : 837-843)

e) Professor AUTRET of TOURS University Hospital Centre, questioned, 29 APRIL 1996, on the neurological effects of hepatitis-B vaccination, said: "There is a sufficient temporal relationship for linking the advent of the demyelising attack to the administration of vaccines.’

f) In 1998:

Medical publication of the identification of a retrovirus associated with rheumatoid polyarthritis: "Thus it is possible that the cases of multiple sclerosis after hepatitis-B vaccination may be linked to the reactivation of MSRV (multiple sclerosis retrovirus), where the virus may act as a cofactor."

Despite the risks already familiar to the public authorities and the pharmaceutical companies, and the negligible endemicity of hepatitis B in France, the mass vaccination campaign, begun by Monsieur Philippe DOUTE-BLAZY and continued by his two successors at the Ministry of Health, is still proceeding.

C ON THE VACCINE PUBLICITY CAMPAIGN

The publicity for the vaccine began in 1994 and was supported by an erroneous statement: "Hepatitis is transmitted by saliva."

The pharmaceutical companies immediately directed their campaign at easy medical targets. They addressed mothers, dramatising the theme of increasing incidence of the disease and made erroneous statements on the modes of transmission. In consequence, the public clamoured for the vaccine (Sciences et Avenir, JANUARY 1997).

In 1995 the Minister of Works and Social Affairs, associated with Social Security and the French Health Education Committee, spoke of "30 000 to 100 000 new cases. If doctors are widely in favour of hepatitis-B vaccination its introduction into the system will counter public reluctance, particularly where adolescents are concerned. The purpose of the campaign is vaccination of adolescents and of infants from two months of age."

The publicity favouring hepatitis-B vaccination has been considerable: numerous radio and TV spots; 200 000 posters; 2 million hand-outs for the general public; a guide for doctors; and a special number for teachers. In 1995 the expenditure by the State on this publicity campaign was 15 million francs.

In 1993:

The French Health Education Committee and the Ministry of Health did not hesitate to assert that "hepatitis B is transmitted through blood, sexual secretions, saliva, /" In fact, the virus is present in all the body fluids of an infected individual."

In 1994 and 1995:

A tract circulated by the High Seine General Council in December 1994 stated that "Hepatitis B can be contracted from saliva." This statement was broadcast by Fun Radio and the French Committee for adolescents has eagerly promoted it.

The leaflets of the vaccine manufacturers, SmithKline Beecham and Pasteur-Merieux, cite "saliva as a major vector for transmission of the virus." SKB do not hesitate to say, in the literature intended for doctors, that hepatitis B is transmitted by tears, sweat, saliva and mother’s milk. Dr Hamelin, SKB’s Medical Director, says as much in a letter addressed to practitioners, 8 April 98, indicating that contamination through saliva is not excluded.

Similarly, Pasteur-Merieux, to this day, assert that saliva is a vector in the spread of the disease. Yet the 1997 INSERM report indicated that if there is any virus in the saliva it is at a level 1 000 times less than in the blood. It is now admitted that the saliva alone without skin abrasions or mucus cannot transmit the disease (Fontanges T. CD-ROM hepatitis B, Pasteur-Merieux 1998/Parneix P, Le concours medical, 21 March 1998 p 120-11).

The infective vectors are blood and sexual relations (DGS. Guide to vaccinations. Edition 1995: 106-13). At a press conference on 21 January 98 Monsieur Kouchner recalled that the hepatitis B virus is not transmitted by saliva. Professor Gilles Brucker has observed that transmission by saliva has not been proven and that tests carried out on chimpanzees had all failed.

The excessive publicity in favour of the vaccine displays confusion in that the presentation allows the impression that the vaccine is obligatory when it is only recommended (except for health professionals). Hence the publicity required and demanded is not good enough or objective enough for material destined for professionals or the public, extending, as it does, to misleading statements and reiterating that saliva is a major vector in infection by hepatitis B whilst ignoring available scientific data. Yet at no time has Professor Bader, in charge of publicity at the Drug Agency, either intervened on this point or restated the facts.

Clearly, such publicity does a disservice to information required for public-health purposes.

D THE RISKS RUN AND DISINFORMATION

In the context of ant-hepatitis-B vaccination campaigns the vaccine producers have sought systematically to disinform practitioners and public on the undesirable effects of the vaccine, doing everything to minimise the effects.

But in this connection they have to show exceptional care, a vaccine being a high-technology product, fraught with risk and which, being mass produced, puts thousands, indeed millions, of potential consumers directly in contact with the dangers it harbours.

a) With regard to the public

The public powers and the pharmaceuticals have intensified the vaccination campaign without bringing any information on the side-effects to the attention of the public.

For example, we may note the absence of any mention in the family VIDAL (1998 edition) of the serious undesirable effects of the two existing hepatitis-B vaccines, yet since 1995 these effects have figured in the practitioner VIDAL since 1995 for SKB and since 1996 for P-M.

In the school vaccination campaigns no mention is made of the vaccine’s side-effects to accepting parents; hence they are unaware of what they are exposing their infants to. Moreover, no investigation of antecedents, as recommended by the specialists, has been done and the vaccinations are repeated each year for sixth-form students in spite of the risks entailed.

At this point it is convenient to underline that Madame Isabelle STAFFALO, teacher, a party in her private capacity to this complaint, has been penalised by National Education for having provided students’ parents with details of secondary effects linked to vaccinations, including those of hepatitis B.

As regards infants, hepatitis-B vaccination has no raison d’être if the mother does not carry the Hbs antigen since she cannot transmit the disease to the child.

In addition, the pharmaceutical companies’ literature reveals confusion, tending to give the impression that this vaccination is obligatory when it is in fact only recommended. This confusion is widespread and is shared by leading medical opinion: thus Professor Rene MARTEAU in "Multiple sclerosis", published in MARCH 1998, p 100 "French law makes this vaccination obligatory" (against hepatitis B), which at the present time is quite wrong

However, we may note that in this context Professor MARTEAU examines the correlation between hepatitis-B vaccination and multiple sclerosis and has observed signs of early eruption of multiple sclerosis in instances of complications from the vaccination.

b) With regard to the doctors.

Disinformation of the public is more a consequence of disinformation of doctors, which could put them in an unfortunate position since they could be reproached for having endangered the health of their patients.

SMITHKLINE BEECHAM and PASTEUR-MERIEUX have encouraged doctors to vaccinate without informing them of the dangers of the vaccine.

Up to 1995 all the vaccines against hepatitis B were presented as completely harmless. The wording of the doctors’ VIDAL mentions only the possibility of local reactions or of benign or short-lived effects. Moreover, in their letters to health professionals the pharmaceutical companies are guilty of double standards where risks are denied but yet the greatest care is advised.

Thus , 10 FEBRUARY 1992, Dr Marie-Thérèse NUTINI of INSTITUTE PASTEUR VACCINES, in answer to a doctor on the possibility of a correlation between ankylosing spondyarthritis and hepatitis-B vaccination:

"It is now admitted that stimulation of the immune system in any way cannot give rise to an auto-immune malady but it can reveal it or provoke an eruption. Here are the current recommendations in this type of pathology: contraindicate living vaccine viruses as far as possible; administer only those vaccines strictly necessary; after an eruption of the ailment wait a year/18 months before vaccinating. It is evident that: the risks/benefits of the vaccination should be carefully weighed; where it is possible checks on existing antibody level may permit reduced vaccination; post-vaccination checks will enable the response to the vaccine to be determined."

This letter responded to a doctor’s questions but was not sent to each practitioner to invite caution.

In effect, up to 1996 in VIDAL, which is at every competent doctor’s right hand, no serious side-effect of the vaccine produced by PASTEUR-MERIEUX was mentioned.

Nevertheless, on 24 JANUARY 1997, Dr DUTERTE of SMITHKLINE BEECHAM, in a letter replying to a practitioner’s question, stated: "Multiple sclerosis is one of the rare but possible undesirable effects of the hepatitis-B vaccination mentioned in the VIDAL dictionary and in the instructions intended for patients attached to the packaging." But here again there has been no attempt to provide a general warning to practitioners.

And two months later this same company, SMITHKLINE BEECHAM, published in the review, "IMPACT", an advertisement presented as an article on side-effects of the vaccine: " Doubt dispelled: vaccination programmes should be maintained."

On 8 APRIL 1998 Dr HAMELIN, Medical Director at SMITHKLINE BEECHAM, went further in a letter to all doctors in which he allayed their fears: "Neither in France nor in the rest of the world has any causal link been shown between hepatitis-B vaccination and the onset of demyelising diseases (multiple sclerosis, etc...) or other auto-immune diseases." The same letter was sent to all doctors by PASTEUR-MERIEUX.

Howsever, contrary to what these companies have said, doubts persist and every day numerous medical publications make reference to serious side-effects of the vaccination.

E PUBLIC AUTHORITIES AND THE PHARMACEUTICAL COMPANIES VIS-A-VIS

THE RISKS ENTAILED

In effect, faced with a resurgence of "accidents" with the vaccine, the French Medicines Agency has launched a pharmacovigilance enquiry covering all the undesirable effects established since the advent of the vaccines on the market.

On the 15 DECEMBER 1994 the Agency gave a first report covering 241 cases of undesirable neurological effects of which approximately 25 were eruptions of multiple sclerosis. The National Pharmacovigilance Commission and the Medicines Agency declared that this degree of risk did not exceed that expected in the population.

It was only on the 2 NOVEMBER 1995 that Professor J M Alexandre, Director of the Medicines Agency, sent a letter to every doctor in which it is stated that any stimulation of the immune system entails the risk of inducing an eruption in patients with multiple sclerosis. It is the demonstration of the principle of the theoretical impossibility of zero risk. This letter "omits to mention" that, in a report devoted to neurological accidents with the hepatitis-B vaccine, the Medicines Agency speaks very clearly of "demyelising attacks being capable of evoking a first erupltion of multiple sclerosis" in individuals who had not had such an attack previously

At the request of the National Pharmacovigilance Commission the Medicines Agency made reluctant modifications to the list of undesirable effects and the precautions in use of all hepatitis-B vaccines, indicating that:

"Exceptionally, cases of peripheral neuropathy, optic neuritis or demyelising attack on the central nervous system have been reported in the week following vaccination, without causal link being established... In consequence, for those with multiple sclerosis, where the serology shows absence of immunisation against HBV, the benefit of this vaccination shoud be evaluated in relation to exposure to the virus and the risk of undesirable neurological effects."

In a communication dated 13 DECEMBER 1996 the Department of the Director-General at the Ministry of Health was also optimistic: "Investigation of the neurological effects notified does not allow any new scientific considerations to be brought to bear on a causal link between the hepatitis-B vaccination and multiple sclerosis... In the present state of knowledge the hepatitis-B vaccination remains of great importance and justifies the continuance of vaccination programmes."

In the DECEMBER 1996 issue of ‘PRESCRIRE’, the medical review, the doctors deplore the absence of an epidemiological study: "no consolidation of information the doubt persists."

In effect, the public authorities are basing their results on a pharmacovigilance enquiry that consists only of a compilation of voluntary notifications from practitioners to the French Pharmacovigilance System since the vaccine was commercialised on 30 August 1994.

By reason of the disinformation of health professionals, few doctors make the connection between the vaccination and onset of certain symptoms that appear from some days to some months after the vaccination. This system creates under-notification such that it seems to allow only 10 per cent of cases to emerge.

Thus we can read, in "LE CONCOURS MEDICAL", 14 MARCH 1992: "Two patients, one a known multiple sclerotic, had an injection of recombinant hepatitis-B vaccine and, six weeks after, showed signs of neurological deficiency, with demyelising lesions, visible on the IRM, of white cerebral substance. The process has not been competely arrested despite heavy corticotherapy. They were both carriers of HLA-DR2, the antigen associated with multiple sclerosis. These complications have never been reported, but the existence of post-vaccination optic neuritis and of Guillain-Barré syndrome leads to the view that this vaccination should be avoided for patients with multiple sclerosis."

This under-notification, however, aknowledged by Local Authority Administration, is highlighted by other data: 50 proceedings in train, 80 to 1 000 victims recorded by the REVAHB association if one believes L’EXPRESS, 23 APRIL1998, and the NIMBUS broadcast of 24 MARCH 1998.

The Vaccinations Technical Committee acknowledged, 31 MARCH 1998: 271 central demyelising attacks; 160 auto-immune pathologies; and 107 haematological pathologies

The INSERM report announced: "There exists an association in terms of time but not of imputability between the cases of multiple sclerosis or demyelising lesions and the anti-HBV vaccination.

Monsieur Bernard KOUCHNER, current Secretary of State at the Ministry of Health, in Le Généraliste review, 17 MARCH 1998, asserted: "If the known figures do not allow us to agree a relationship between the vaccination and the nervous-system probems, neither do they allow us to dismiss any connection absolutely... if only because our notifications, which are voluntary, can never be regarded as exhaustive."

However, in the newspaper, Le Monde, 17 APRIL1998, he announced that he was following the advice of the Vaccinations Technical Committee and would not challenge the vaccination campaigns. At the same time the State proposed within the range of responsibilty laid down by law for cases of complications consecutive to obligatory vaccinations compensation to health personnel affected by the after-effects of the hepatitis-B vaccination. Subsequent to the expert report acknowledging the role of vaccinations vis-a-vis the lesions, the decision to compensate was made.

Tribunals have already handed down decisions where the link between the vaccination and the onset of pathology has been recognised. Thus the 4 APRIL 1997 decision of the Nanterre TGI: that S.A. PASTEUR VACCINES were entirely responsible for the prejudice suffered by the complainant, who was able to present a medical certificate from the Service Chief at the Clinic where she was admitted after the vaccination. The certificate clearly stated: "Post-vaccination Guillain-Barré syndrome admitted for rehabilitation."

What is clear is the responsibility of the public authorities, pharmaceutical companies and decision-makers, since (a): faced with the risks incurred from the vaccination they have not halted its promotion despite a demand for a moratorium on it lodged in 1966 by Dr LACAZE, who, with hundreds of doctors, demanded a pause in the vaccination campaigns and called for a genuine Public Health enquiry, and (b): the State itself has agreed to compensation in cases of causal link from the vaccine to the damage.

For certain French specialists in infectious disease the introduction of the vaccine lacked any Public Health logic (PRACTITIONER REVIEW, 27.01.1997). In fact, for individuals who run small risk of picking up hepatitis B virus the risk of serious complication after a vaccination is 300 times greater than the benefit to be expected from it.

Hepatitis-B vaccinations give rise to numerous serious side-effects:

MS-related demyelisation of the central nervous system; myelitis; cranial nerve paralysis; optic retro-bulbar neuritis; leuco-encephalitis; Guillain-Barré syndrome; arthritis deformans; destructive polyarthritis; retinal capillary occlusion; disseminated lupus erythematosus; haemolization; thrombocytopenia; purpura; glomerulo-nephritis; neurasthenia; erythema multiforme.

The doctors’ VIDAL, as well a hundred scientific publications, instance side-effects of vaccines.

Faced with all these complications neither the pharmaceutical companies nor the public authorities intervened to bring a halt to the marketing of vaccines, thus exposing millions to the risk of serious illness or death.

At the time of the"NIMBUS" broadcast, 24 MARCH 1998, there was reference to 14 suspicious deaths after hepatitis-B vaccination.

A vaccination campaign as a means of marketing a medicament should be assessed in terms of the ratio of risk-benefit for the population. If it appears that the pharmaceutical specialty is noxious in normal use or that, qualitatively or quantitatively, it lacks the components needed to be capable of delivering the stated benefits, or that it presents serious risks, the Director-General of the Medicines Agency (currently Professor Alexandre) can, given reasonable justification, suspend the product for not more than a year, or can refuse permission to put it on the market. The risks must not be greater than the benefits

To mention drugs withdrawn from the market:

Isoméride and Pondéral (Anorexigène): AMM withdrew these in 1998 after cardiovascular complications (some fatal) known since 1992. The incidence of these serious side-effects is unknown but is small. There were a few dozen cases among several million treated.

Glifanan: withdrawn from the French market in 1992; withdrawn from sale in 1989 in numerous countries; was responsible for very rare anaphylactic reactions (less than one in 100 000).

Tandéril (ant-inflammatory): withdrawn from the French market by the manufacturer: from 180 million users 1182 deaths listed but no definite cause/effect link established.

In the context of mass vaccination against hepatitis B there has been a lack of caution on the part of the public authorities and the pharmaceutical companies

As stated by Monsieur LEGAL, Government Commissioner, before the Council of State in the context of the contaminated-blood affair, scientific certainty is not necessary for action to be taken in the light of a public-health risk. One must act in time.

Professor Didier SICARD, Medical Services Chief, COCHIN Hospital, Paris, said as much: "It is very easy not to contract hepatitis B. You can very well protect yourself. The fear that it engenders seems a bit excessive to me." (‘QUE CHOISIR," JANUARY 1996)

The hepatitis-B vaccination campaign is not founded on any serious scientific argument. It imposes a heavy risk on the French public.

We note here that the under-noted were or still are in their posts at the relevant time, errors and ommissions on our part excluded:

Monsieur TABATEAU, Director of Administration, Medicines Agency;

Professor Philippe ALEXANDRE, Scientific Director, Medicines Agency, signatory AMM

vaccines anti-HB;

Dr Anne CASTOT, in charge of pharmacovigilance, Medicines Agency;

Professor Philippe BADER, in charge of the Publicity Commission, Medicines Agency;

Professor Bruno DURRIEUX, Health Ministry Delegate in 1990, author of the bill covering

obligatory hepatitis-B vaccination for certain personnel.

Monsieur Philippe DOUSTE-BLAZY, Health Minister, 1993-1995;

Monsieur Hervé GAYMARD, Secretary of State, Ministry of Health, 1995-1997;

Dr Jean-François GIRARD, Director General of Health at the time of the first campaigns

and President of the Vaccinations Technical Committee;

Dr Joël MENARD, Director General of Health in 1998;

Monsieur Martin HIRSCH, Principal Private Secretary to Monsieur Bernard

KOUCHNER, Technical Health Advisor to the office of Madame Martine AUBREY;

Monsieur Philippe DUNETON, Technical Advisor to the office of Monsieur Bernard

KOUCHNER (AIDS, Drug Addiction, Public Health);

Professor Drucker, National Public Health Network;

Monsieur DUCIMETIERE, in charge of the Public Health Senior Committee;

Dr Jacques BRICE, in charge of School Medicine at the National Education Office;

Professor P BEGUE, Vice-President, Vaccinations Technical Committee, Director-General

of Health and member of PASTEUR-MERIEUX Scientific Council;

Dr Nicole GUERIN, Childhood International Centre, member of the Vaccinations

Technical Committee;

Madame Simone ROUSSEAU, Director of Social Security and member of the Vaccinations

Technical Committeee;

the Presidents and Directors of the Regional National Assurance Office in 1994, 1995 and

1998;

Professors DELORMAIS and LACRONIQUE and Madame ROUSILLE of the French Health

Education Committee;

Dr Henri PHILIPART, President, Director-General of SKB in 1994;

Monsieur Olivier BOHOUN, President, Director-General of SKB in 1998;

Dr M D HAMELIN, Medical Director for SKB in April 1998;

Monsieur J P DEBAYLES, Chief Pharmacist at SKB in 1998;

Monsieur Philippe BLANC,Chief Pharmacist at MSD;

Monsieur Alin BOUYSET, President, MSD;

Monsieur Jean-Jacques BERTRAND, President, Director-General, PASTEUR-MERIEUX;

Monsieur Jean-Marc Rouzioux, Director of Pharmaceutical Affairs at PASTEUR-

MERIEUX;

Monsieur Alain MERIEUX;

Monsieur Sauveur BOUKRIS of the French Centre for Adolescents and SGCM.

It would seem therefore that the representatives of the pharmaceutical companies and of the Education Authority are responsible under the terms of articles L.551-1, L.556 of the Public Health Code, L.121.1, L.213.1, 221-1, L.212-1 of the Consumers’ Code and in consideration of articles 223-6, 223-7, 223-1 of the NCPC in leaving to the Examining Magistrate the task of deciding, as it will devolve on him to do.

THAT IS WHY

The petitioners are justified in lodging a complaint against X before the Investigating Judge of the Paris Bar in respect of FALSE INFORMATION, FAILURE TO PROVIDE HELP, DANGER TO THE PERSON as covered by articles L.551-1, L.556 of the Public Health Code, and L.121-1, L.213-1, 221-1, L.212-1 of the Consumers’ Code as covered by articles 223-6, 223-7, 223-1, of NCP.

IN CONSEQUENCE,

The complainants, as named at the start of this document, request of the Investigating Judge of the Paris Bar that he accept their petition.

They offer to act as a private party in association with the Public Prosecutor in respect of FALSE INFORMATION, FAILURE TO PROVIDE HELP, DANGER TO THE PERSON against X as covered by articles L.551-1, L.556 of the Public Health Code, and L.121-1, L.213-1, 221-1, L.212-1 of the Consumers’ Code as covered by articles 223-6, 223-7, 223-1, of NCP.

And offer to pay such deposit as it may please the Investigating Judge to determine.

Translation kindly supplied by Mr H Clarke of Derbyshire

6.12.2000